Situation Mondiale (OMS, 2012)

En 2012, plus de 10 millions de nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués et  plus de 6 millions de décès enregistrés dans  le monde. Ces chiffres atteindront respectivement 15 et 10 millions d’ici 2020. Plus de la moitié des 20 millions de personnes touchées vivent dans les pays en développement où le cancer est responsable de 5 à 10% des décès. Les principaux facteurs de risque sont (i) les agents infectieux notamment le VIH, le virus de l’hépatite B et le papillomavirus ; (ii) le tabagisme ; (iii) l’abus d’alcool ; (iv) l’obésité due à une alimentation déséquilibrée ; (v) le manque d’activité  physique ; (vi) la pollution environnementale et ; (vii) le vieillissement de la population. Quarante trois pourcents (43%) des décès par cancer sont associés aux cinq premiers facteurs de risque sus cités.

Situation Africaine (Globocan, 2012)

Les estimations de 2008 dans la Région africaine de l’OMS faisaient état, hormis les cancers de la peau, de 571 000 nouveaux cas (318 000 femmes/253 000 hommes) et 435 000 décès  (226 000 femmes/209 000 hommes). L’absence de registres exhaustifs des causes de décès suggère une sous estimation des données sur la mortalité par cancer. Les formes les plus répandues chez les hommes étaient le cancer de la prostate (13,7 %), le cancer du foie (11,5 %), le sarcome de Kaposi (8,7 %), le cancer de l’œsophage (6,2 %)  et le lymphome non-hodgkinien (6,2 %). Chez les femmes, les formes les plus répandues étaient le cancer du col de l’utérus (23, 8 %), le cancer du sein (21,3 %), le cancer du foie (4,7 %) et le sarcome de Kaposi (3,8 %). 

Situation camerounaise (OMS 2014 ; Enow et al., 2012, Globocan 2012)

L’incidence annuelle serait de 15 mille nouveaux cas et la prévalence est estimée à  25 mille malades. Le registre du cancer de Yaoundé estime l’incidence ajustée selon l’âge à 107 nouveaux cas pour 100 000 habitants (45 hommes/62 femmes). Les formes les plus répandues de manière générale sont le cancer du sein (18,5%), le cancer du col de l’utérus (13,8%), les lymphomes malins (11,9%), le cancer de la prostate (7,3%), le sarcome de Kaposi (6,9%), le cancer du foie (2,9%) et le cancer colorectal (2,9%). Les lymphomes constituent la forme la plus fréquente chez les enfants. L’âge moyen des patients au diagnostic est de 44,8 ans. Plus de 80% des cas sont diagnostiqués à un stade avancé de la maladie et la plupart décèdent dans les 12 mois qui suivent le diagnostic.

Pour en savoir plus

1. Globocan 2008, 2012, cancer incidence and mortality worldwide: IARC Cancer Base: http://globocan.iarc.fr

2. OMS, 2014, profils des pays pour le cancer http://who.int

3. Enow et al, 2012, Current cancer incidences and trends in Yaoundé, Cameroon, DOI:10.5530/ogh.2012.1.14

 

 

Background

There is a lack of strong evidence on the effectiveness of the content, frequency, and timing of visits in standard antenatal-care programmes. We undertook a systematic review of randomised trials assessing the effectiveness of different models of antenatal care. The main hypothesis was that a model with a lower number of antenatal visits, with or without goal-oriented components, would be as effective as the standard antenatal-care model in terms of clinical outcomes, perceived satisfaction, and costs.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 536.000 femmes meurent chaque année de problèmes liés à la grossesse, et que la quasi-totalité de ces décès surviennent dans les pays en développement (OMS  2007). Au Niger, le risque de mortalité maternelle est estimé à un sur sept au cours de la vie d’une femme (OMS 2007). Dans les pays moins développés, 18% des décès de femmes sont attribuables à la maternité (World Bank 1993). On estime que trois quarts de ces décès pourraient être évités si les structures de soins de santé primaires (centres de santé et hôpitaux) proposaient un paquet de soins maternels de base. Cependant, à ce jour, relativement peu de progrès ont été faits. Une étude récente de l’évolution de la mortalité maternelle entre 1990 et 2005 montre une diminution significative de 2,5% par an au niveau mondial, mais sans diminution significative en Afrique sub-saharienne, où elle ne diminue que de 1,8%, passant de 921 pour 100.000 naissances vivantes en 1990 à 905 pour 100.000 en 2005 (Hill et al. 2007).

Dans les années 1980, la quasi-totalité des pays africains ont instauré le paiement direct des soins par les  usagers (user fees) comme principale modalité de financement de leur système de santé. Ces orientations s’inscrivaient dans la logique des recommandations de l’initiative de Bamako et visait à garantir un niveau  de financement suffisant des services de santé de première ligne. Ce choix des pouvoirs publics et des organisations internationales les soutenant était toutefois contesté par une partie de la société civile et de la  communauté scientifique. Ainsi, dès 1990, l’Association Canadienne de Santé Publique (ACSP), s’alarmait  et déclarait : « les ressources financières nécessaires pour disposer de façon durable des soins de santé primaires  ne doivent pas être collectées par l’imposition d’un fardeau financier supplémentaire sur les plus pauvres et les  plus vulnérables de la société… ». De nombreuses études en Afrique, notamment nos propres recherches au Burkina Faso, au Mali et ailleurs, ont confirmé ces appréhensions et montré que, s’il a  amélioré l’accès aux médicaments, le paiement direct a réduit l’accès des populations vulnérables aux services,  conduisant à une réduction de l’utilisation des services, notamment par les femmes et par les plus  pauvres.

Background
The mass media frequently cover health related topics, are the leading source of information about important health issues, and are targeted by those who aim to influence the behaviour of health professionals and patients.

Objectives
To assess the effects of mass media on the utilisation of health services.

Search methods
We searched the Cochrane Effective Practice and Organisation of Care Group specialised register (1996 to 1999), MEDLINE, EMBASE, Eric, PsycLit (to 1999), and reference lists of articles. We hand searched the journals Communication Research (February 1987 to August 1996), European Journal of Communication (1986 to 1994), Journal of Communication (winter 1986 to summer 1996), Communication Theory (February 1991 to August 1996), Critical Studies in Mass Communication (March 1984 to March 1995) and Journalism Quarterly (1986 to summer 1996).

Selection criteria
Randomised trials, controlled clinical trials, controlled before-and-after studies and interrupted time series analyses of mass media interventions. The participants were health care professionals, patients and the general public.

Data collection and analysis
Two reviewers independently extracted data and assessed study quality.

Main results
Twenty studies were included. All used interrupted time series designs. Fifteen evaluated the impact of formal mass media campaigns, and five of media coverage of health-related issues. The overall methodological quality was variable. Six studies did not perform any statistical analysis, and nine used inappropriate statistical tests (ie not taking into account the effect of time trend). All of the studies apart from one concluded that mass media was effective. These positive findings were confirmed by our re-analysis in seven studies. The direction of effect was consistent across studies towards the expected change.