L'accès équitable et le bon usage des médicaments de qualité constituent deux finalités essentielles de tout système de santé. Plusieurs études et rapports constatent cependant que la situation est loin d’être optimale dans plusieurs pays en développement comme le Cameroun.

Afin d’améliorer l’accès aux médicaments utilisés dans le traitement des maladies chroniques non transmissibles (MCNT) telles que l’hypertension, le diabète, le cancer de la prostate et le cancer du sein au Cameroun, l’OMS a octroyé une subvention de recherche au Centre pour le Développement des Bonnes Pratiques en Santé de l’Hôpital Central de Yaoundé, à travers l’initiative

Alliance for Health Policy and Systems Research. Financement qui a facilité le lancement du projet de recherche ATM, dont les missions étaient entre autres, la conduite d’une étude intitulée : « Dissémination ciblée de l’information sur les médicaments à travers un observatoire : Effets sur les connaissances, attitudes et pratiques des intervenants dans le domaine des maladies chroniques non transmissibles au Cameroun » et la mise sur pied d’un observatoire visant la dissémination ciblée de l’information sur les médicaments.

Comme investigateurs principaux, les Professeurs Pierre Ongolo-Zogo, Claudine Ntsama Essomba et le Docteur Jean Serge Ndongo. Cette recherche a été autorisée par le comité d’éthique de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève et le comité national d’éthique du Ministère de la santé publique à Yaoundé.